La nouvelle boutique du centre ville (PV : Chronos]

Une belle journée de printemps s’est écoulée aujourd’hui à Tokyo. Les gens s’affairent au téléphone, ou bien se pressent de rentrer chez eux. Il fait encore jour à ces moments là et il arrive également que des personnes travaillent encore…

A quelques pas d’une école se trouvait une charmante petite boutique de fleur. Sur le trottoir se trouvait des pots de plantes, des arbres prêts à être plantés ainsi que des petits bouquets heureux de se trouver dehors. La femme qui travaille dedans a environ la trentaine et a une fille. Elle est d’ailleurs très jeune. Cette jeune fille, nommée Hana qui l’aide toujours après les cours. Elle est adorable et gentille, mais une timidité quasiment insurmontable la ronge et l’empêche de parler quand il y a trop de monde autour d’elle. D’ailleurs cela ne la pas aider dans sa jeunesse.

Bref, j’en étais où déjà ? Ah oui, je décrivais l’adolescente. Elle a des cheveux noirs mi-longs avec deux mèches longues encadrant son visage de jeune fille et ses yeux noisette. Niveau vêtement, elle portait un tablier blanc, légèrement salit par de la terre sur une robe de style romantique noire en tissus synthétiques avec de la petite dentelle légère. A ses pieds, elle portait des converses couleurs lin qui lui donnait un air étrange, mais pas trop choquant. Lorsque sa mère s'absentait, elle prenait les commandes du magasin, lorsqu'il y avait quelque chose à aller chercher ou à ranger elle le faisait en l'entendant dire :
« oui maman ! », « Bien sûr madame ! »… Et plein d’autre chose.

Alors qu’elle rentrait dans la boutique après avoir déposé des compositions de bouquet dans un pot de porcelaine, elle entendit un bruit de moto, de grosse moto qui roulait vite. Elle se retourna, le pied sur une marche pour observer se qu’il se passait et elle vit deux jeunes gens sur cette moto débouler avec une batte de base-ball et ils frappèrent avec violence la poterie pleine de fleurs qui se brisa en mille morceaux y compris les plantes qui étaient très abîmées.
La jeune fille soupira, se dirigea vers le vase cassé et le ramassa sans rien dire, sûrement habituée à ce genre de situation. Elle sortit ensuite un balai en paille et balaya se qu’il restait des créations florales qu’elle avait réalisé. Elle s’assoit sur la marche menant au magasin et observa la rue de ses yeux marron.